L’affaire Yann Moix a créé le buzz de la semaine. L’auteur d’Orléans (et prochainement de Vichy) prétend que son livre, pourtant publié en tant que roman, est autobiographique et qu’il a bien subi les sévices décrits dans le livre. Les personnes incriminées ont démenti ces allégations. Yann Moix a même publiquement défié son frère dans un combat de MMA. En marge de ce premier coup médiatique, l’Express a révélé des écrits et dessins antisémites de Yann Moix, qui avaient jadis été publiés dans un fanzine d’étudiant. Des textes et des dessins beaucoup plus choquants que ceux issus du passé islamogauchiste de Eric Zemmour.
Samedi, l’auteur était l’invité de l’émission On n’est pas couché et a profité de son temps de parole pour faire un long méa-culpa et présenter ses excuses à son mentor BHL, qui est la cible principale des textes nauséabonds susdits. Bernard-Henry Levy a mis en ligne par la suite un texte, dans lequel il pardonnait à Yann Moix, alors que d’habitude il est plutôt prompt à accuser et juger sans concession.
Nous avons donc été à la rencontre du philosophe dans son fief du café de Flore, où il buvait la tisane de réconciliation avec Yann Moix.
A notre question : quelle est la différence entre le bon et le mauvais antisémite ? BHL nous a répondu ainsi : « Le bon antisémite, il paye sa tournée au café de Flore, le mauvais antisémite, il enfile un gilet jaune. » Sur cette réponse laconique, il nous a ignoré est s’est replongé dans la lecture d’un livre intitulé : « le métier de réalisateur pour les nuls ».
