Privé de tous ses biens en prison, Patrick Balkany découvre le goût des choses simples et ne cache plus son attirance pour le marxisme.
Incarcéré depuis déjà un mois à la prison de la Santé à Paris, le maire de Levallois apprend à vivre dans un espace exigu avec très peu de possession. Un style de vie radicalement différent de sa luxueuse existence précédente, qui aurait amené Patrick Balkany sur la voie de la rédemption. Aujourd’hui, il ne cache plus ses convictions profondément encrées à gauche et tente de convertir ses codétenus à l’idéologie marxiste.
Radicalisé en prison
Patrick Balkany a été condamné à quatre an de prison pour fraude fiscale. Hospitalisé après avoir avalé un cornichon de travers, le maire de Levallois, qui a aussi tenté de s’évader par les airs grâce à l’aide de Franky Zapata, est suivi par le renseignement pénitentiaire et est inscrit au fichier pour la prévention et la radicalisation à caractère gauchiste (FSPRG). « Il s’est radicalisé en prison« , ont indiqué ses avocats.
Vivant à fond sa récente conversion, Patrick Balkany a même organisé le partage équitable de son bocal de cornichons. « Il en a donné à tout le monde, plus ou moins selon la peine purgée par chacun » explique maître Dupont-Moretti.
Le maire de Levallois a reçu sa carte du Parti Communiste Français (PCF) hier matin, et depuis lors il passe tout son temps à chanter l' »internationale » à tue-tête dans sa cellule. Certains détenus se sont plaint, explique l’administration pénitentiaire.