Les détenus de la prison de la Santé veulent participer à l’élan de solidarité nationale. Apprenant que le maire de Levallois-Perret était fauché, ils ont organisé une collecte pour lui offrir un bocal de cornichons.
Accablé et dépouillé par la justice des pauvres, les Balkany n’ont « plus un rond ». Pour leur venir en aide et payer la caution de Patrick Balkany, les habitants de Levallois ont lancé une cagnotte. Une initiative généreuse, reproduite à plus petite échelle en prison, par les codétenus de monsieur le maire. Patrick Balkany a reçu un grand bocal de cornichons, offert par les détenus et avec la participation de certains gardiens. « De quoi le faire patienter en attendant que les riches payent sa caution » se réjoui Jean-Rachid Lee, un tueur en série incarcéré à perpétuité qui a été particulièrement ému par les malheurs du couple Balkany.
Patrick Balkany consomme quotidiennement un nombre impressionnant de cucurbitaceaes. « Jusqu’à plusieurs dizaine par jour » nous explique un gardien du quartier VIP de la Santé. Le maire de Levallois mâchouille des cornichons du matin au soir pour essayer d’arrêter de fumer.
Devenu communiste en prison, celui que les détenus appellent affectueusement « Papa Trotski » a commencé à partager ses cornichons et à en faire profiter tout le monde. « Très vite il ne lui en restait plus un seul » explique un gardien. « En voyant sa santé se détériorer, ses codétenus ont eu pitié de lui et se sont cotisés » poursuit le maton.
Patrick Balkany entretien de très bons rapports avec les autres prisonniers. Le maire de Levalois leur donne bénévolement des cours de blanchiment d’argent.
Victime d’une double hernie fiscale, Patrick Balkany est toujours en convalescence. « Il est très ému par toutes ces marques d’affection » affirme son épouse Isabelle Balkany.
Proposé par Cé Mr. dans le très select Groupe SecretNews