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Moins de viols et d’accidents de la route en Belgique : SudPresse proche de la faillite

Moins d’accidents, mais aussi une baisse de la criminalité en Wallonie. L’année 2019 a été catastrophique pour le journal belge du groupe Rossel.

Le média belge SudPresse/SudInfo, financé en partie grâce aux encarts publicitaires sur des articles traitants de faits divers locaux aux titres racoleurs, a annoncé ce matin être au bord du dépôt de bilan. La baisse du nombre d’accidents de la route constatés cette année pourrait bien avoir la peau du journal belge. Surtout qu’elle s’accompagne d’une baisse des viols sordides et des enfants morts dans des conditions atroces.

« On arrive encore à gagner un peu d’argent grâce aux viols filmés avec les téléphones portables des agresseurs, mais les violeurs belges sont de plus en plus prudents et évitent dorénavant de filmer leurs méfaits » se désole le rédacteur en chef de La Gazette, un quotidien édité par la SA Sud Presse. « Il y a aussi ces gens qui publient de moins en moins leurs photos privées en mode public sur Facebook, c’est de plus en plus difficile d’aller piquer des photos à jeter en pâture à nos lecteurs » poursuit le journaliste.

Cette baisse des accidents de la route, des viols et des enfants morts, n’est pas le seul problème que doit gérer SudPresse en ce moment. En effet, Vincent Flibustier fondateur du journal parodique NordPresse, leur aurait fait perdre plusieurs annonceurs publicitaires en mobilisant sa communauté. Une attaque à laquelle Sud Presse a réagit par voie judiciaire, espérant ainsi récolter un peu d’argent pour payer le salaire de ses courageux journalistes. Les mêmes qui parcourent la Belgique à la recherche de cadavres et d’histoires glauques à raconter dans le mépris des victimes et de leurs familles.

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