Trois employés du parc zoologique de Paris mis en examen pour des viols répétés sur plusieurs animaux, dont un porc-épic.
Quelques jours près les gardiens de musée qui ont violé une momie vieille de 3.000 ans, c’est une nouvelle affaire sordide de violences sexuelles qui ébranle le pays. Des traces d’abus sexuels ont été remarquées par le personnel vétérinaire du parc zoologique de Paris (anciennement zoo de Vincennes) sur un vieux porc-épic mâle. D’autres animaux vont passer une visite médicale afin de s’assurer qu’il n’y a pas d’autres victimes parmi les résidents du zoo.
Raymond, un vieux porc-épic d’une quinzaine d’années, aurait été violé par trois gardiens du zoo pendant plusieurs années. Incapable de se plaindre, l’animal se laissait dépérir dans son enclos, attirant ainsi l’attention des vétérinaires qui ont alerté la police après avoir découvert de nombreuses traces de violences sexuelles sur l’animal.
De graves blessures sur les parties génitales des suspects
Lors de la dernière visite médicale des employés du zoo, trois d’entre-eux souffraient de graves blessures au niveau des parties génitales, vraisemblablement causées par les aiguillons de leur malheureuse victime. Ce qui a attiré vers eux les suspicions des enquêteurs. Pendant les perquisitions menées aux domiciles des coupables, des milliers d’images zoophiles sado-masochistes mettant en scène des animaux exotiques ont été découvertes par les inspecteurs de police.
Un ornithorynque prostitué
Les trois odieux individus ont des casiers judiciaires vierges, mais la police les suspecte de s’être rendu plusieurs fois en Afrique pour se livrer à des safaris sexuels. Les immondes pervers auraient aussi contacté d’autres amateurs de zoophilie sado-masochiste sur Internet pour leur louer des animaux. Un touriste Chinois de 34 ans aurait bénéficié des services proposés par les gardiens pour forcer un ornithorynque à lui pratiquer une fellation.
Les trois complices, interpellés mardi, « ont reconnu les faits », lors de leur garde à vue. Ils ont été mis en examen pour « viol sur animaux » par le juge d’instruction et ont été placés en détention provisoire, précise le parquet de Paris.