Jean-Claude L., un retraité de 72 ans et ancien maître-chien, a récemment été confronté à un dilemme qui l’a laissé complètement dérouté. Après avoir utilisé des toilettes neutres sans s’en rendre compte, il a commencé à avoir peur de devenir « woke » et de perdre son identité de genre.
« Je ne savais pas que c’était des toilettes neutres. Je suis sorti des toilettes en me demandant si j’étais devenu Woke sans m’en rendre compte, je ne veux pas me perdre dans cette folie de maladie de gauchiste », a expliqué Jean-Claude. « C’était comme si j’avais trahi mes valeurs les plus profondes et perdu ma masculinité en utilisant ces toilettes néo-gauchistes. Depuis ce jour, je refuse d’utiliser toutes les toilettes ailleurs que chez moi, par peur de ne pas savoir faire la différence. »
Peur de devenir écoféministe et transgenre
En effet, Jean-Claude craint de perdre son identité de genre et de devenir trop sensible aux questions sociales. Il a peur de devenir écoféministe et transgenre, ce qui, selon lui, pourrait nuire à sa masculinité. « Je ne veux pas que l’on me dise quoi penser ou comment me comporter. Je ne veux pas devenir comme ces jeunes gens qui sont trop préoccupés par les questions de genre et d’inclusion. Je suis un homme et je veux le rester« , a-t-il ajouté.
Sa femme, qui a souhaité garder l’anonymat, a confié qu’elle était consternée par le comportement de son mari : « Je ne sais pas comment il peut avoir peur de devenir ‘woke’, il est tellement démodé. Mais je l’aime quand même. Il a toujours été très attaché à ses traditions et je pense que c’est difficile pour lui de se confronter à des changements sociaux aussi importants. Mais il devrait essayer de comprendre que ces changements sont positifs et nécessaires pour la société« .
Face à ce comportement étrange, un psychiatre a expliqué que cette réaction peut être liée à un manque de compréhension ou de connaissance sur les questions d’identité de genre et d’inclusion. « Certaines personnes peuvent se sentir menacées par ces changements sociaux, surtout si elles ne les comprennent pas ou ne les acceptent pas« , a expliqué le Dr Martin.
Des activités « de droite » et une moustache, pour guérir
Après avoir développé cette peur irrationnelle d’être « woke » à cause d’une expérience malheureuse dans des toilettes mixtes, Jean-Claude L. a cherché à guérir de cette crainte en s’engageant dans des activités qu’il considère comme étant typiquement « de droite » et « de mec ». Selon ses proches, il s’est mis à regarder des émissions de télévision qui mettent en avant des valeurs traditionnelles, et a commencé à s’intéresser aux sports de combat et aux armes à feu. Jean-Claude L. a également pris des mesures pour renforcer son identité masculine en adoptant des habitudes plus traditionnelles. Il a commencé à s’habiller de manière plus masculine, en portant des vêtements en cuir et des bottes de cow-boy, et en se laissant pousser la moustache et la barbe. Il a également rejoint un club de tir et a commencé à collectionner des armes à feu, qu’il considère comme des symboles de virilité. Cependant, ses choix ont suscité des critiques de la part de certains qui estiment que cela perpétue des normes de genre restrictives et dangereuses, et qui craignent que son obsession pour les armes ne le mette en danger, ainsi que les personnes qui l’entourent.
Le psychiatre qui suit Jean-Claude L. explique que ce type de comportement est fréquent chez les personnes qui ont peur de perdre leur identité et qui cherchent des moyens de la renforcer. Selon lui, la peur de devenir « woke » est souvent liée à une angoisse profonde de perte de contrôle et de changement, qui peut être exacerbée par des événements tels que la pandémie de Covid-19 et les mouvements sociaux qui ont eu lieu ces dernières années. Il souligne également que les comportements de Jean-Claude L. peuvent être dangereux s’ils sont poussés à l’extrême, et que la meilleure solution serait de l’aider à accepter et à comprendre les évolutions de notre société plutôt que de chercher à les combattre
