Aux USA, 10.000 cobayes pédophiles pour les essais cliniques malgré des effets secondaires effrayants: éruptions cutanées violettes, coma, écoulement du pénis,…
Le décès d’un singe participant à un essai clinique à Philadelphie, aux USA, la semaine dernière, a relancé le débat sur ces tests. Aux États-Unis plus de 500 000 essais du même genre sont réalisés chaque année sur des animaux de laboratoire. Dorénavant ces tests de médicaments et essais cliniques seront en partie réalisés sur des détenus incarcérés pour des faits de violence sur mineurs et/ou pédophilie.
Les listings des firmes spécialisées, tel que ClinoPedo en Alabama, reprennent au moins 10.000 candidats choisis et désigné par l’administration pénitentiaire. Et, on nous l’assure, le système est hyper-surveillé.
Si les grandes universités disposent de leur centre de recherche et mènent des essais cliniques dans les hôpitaux auxquels elles sont attachées, les grosses firmes pharmaceutiques ont investi dans leurs propres centres de recherche et de développement et pourront pratiquer leurs tests sur des pédophiles récidivistes au sein même des établissement pénitenciers.
Sur leurs sites internet respectifs les entreprises jouent la transparence et publient régulièrement les protocoles de nouveaux essais qu’elles vont lancer. Chez ClinoPedo, on mise d’ailleurs beaucoup sur l’information des pédophiles désignés. Un numéro gratuit est accessible pour demander des renseignements, et se même éventuellement se porter candidat. On reçoit alors une brochure et un épais formulaire à compléter sur son historique médical, ses antécédents, ceux des membres de sa famille, etc. Le recrutement se poursuit ensuite avec des tests médicaux pratiqués en prisons.
ClinoPedo mène ainsi actuellement une dizaine d’essais cliniques, pour des médicaments qu’elle espère pouvoir commercialiser à l’avenir. Parmi eux, un médicament ciblant les malades atteint du Sida, un autre pour le traitement des troubles urinaires, un traitement du diabète de type 6 ou encore un nouveau traitement du cancer gauffratique. Autant de thérapies qui amélioreront la vie des patients après commercialisation.
Les protocoles sont très stricts sur les devoirs des pédophiles désignés. Exemple : éviter les consommations d’alcool, de caféine, de théine et de coca-cola avant et durant le test. Aucune activité sexuelle n’est permise.
Le pédophile désigné découvre aussi le produit et ses effets secondaires déjà constatés. Et cela peut parfois effrayer. Exemple : « coma » et « tremblements » pour le médicament luttant contre le Sida, « éruptions cutanées violettes » et « gonflement du visage » pour l’anti-trouble urinaire, « gonflement » et « écoulement » du pénis et « infection des voies urinaires » pour le médicament contre le diabète de type 6, etc.
Mais n’oublions pas que, même lorsqu’ils sont commercialisés, bon nombre de médicaments présentent une liste d’effets secondaires potentiels qui effraierait n’importe qui.