Qui s’y frotte s’y pique ! Jules-Eduard, un moustique de l’Aveyron ne pensait jamais être un jour la victime de ce proverbe, car de son état, il est plus souvent le piqueur que le piqué.
Pourtant, la journée de samedi se présentait bien. Il avait repéré un groupe de 60 personnes sur le bassin decazevillois, et savourait déjà la perspective d’en piquer une bonne partie pour leur sucer un peu de sang.
Malheureusement, ce groupe était composé de militants du Rassemblement National, qui s’étaient réunis autour du délégué Bruno Leleu.
Dès les premier Pompage, Jules-Eduard éprouva un puissant vertige et sembla perdre le contrôle de sa personnalité. La suite nous est racontée par ses congénères :
« Jules-Eduard devint progressivement hargneux. Il a développé une haine contre ses frères qui étaient plus foncés que lui. Il déclamait des théories abstruses au cours de longs monologues, s’en prenant aux autres familles de culicidés comme les aeodemyias qui viennent des régions orientales. Ils les accusaient de venir chez nous pour nous voler notre nourriture. Il voulait même créer des groupes, et voulait les envoyer dans les montagnes pour empêcher les autres moustiques de venir sur notre territoire. A la fin, il devenait tellement hargneux, que nous avons été obligés de le piquer, ce qui est le comble pour un moustique. »
Afin d’éviter d’autres cas semblables, les hautes instances des insectes recommandent de ne plus s’approcher de militants du RN. C’est également pour nous humains, une bonne nouvelle, car ça évitera la transmission via les moustiques, de cette inquiétante pathologie vers des personnes saines.
Un article proposé par Heudebert