C’est par l’intermédiaire de leur président, que les membres du SITG (Syndicat International des Tueurs à Gage) ont décidés de porter plainte contre les propos injurieux du souverain pontife à l’encontre de leur honnête congrégation.
Dans son homélie cette semaine sur la Place Saint-Pierre, le pape a comparé la pratique de l’avortement avec le recours à un tueur à gage. Des propos jugés inacceptables, pour ces travailleurs souvent marginalisés dans notre société. C’est donc en toute logique qu’une plainte pour diffamation a été déposée ce matin au commissariat du 18ième arrondissement par le représentant de la corporation des tueurs.
Dans un communiqué de presse, Léon Molinari, le porte-parole de ladite corporation, expliquait les raisons qui ont poussé son chef à saisir la justice.
« Nous comparer à des médecins avorteurs est juste diffamant », nous confie t’il
« Nous sommes d’honorables travailleurs de l’ombre, et nous avons une éthique irréprochable.
Pas de femmes, ni d’enfants est un principe auquel aucun tueur à gage digne de ce nom ne saurait déroger. Les chirurgiens peuvent ils en dire autant ? »
De notre point de vue, et même si nous comprenons l’ire des tueurs à gage, nous considérons cependant le dépôt d’une plainte comme exagéré.
Lorsqu’en juin dernier, le pape avait fait un lien douteux entre l’avortement et certaines pratiques des nazis, l’amicale des anciens nazis basée à Rio de Janeiro n’avait pas, (selon, notre correspondant sur place Hubert Bonisseur de La Bath) jugé bon de réagir à cette provocation.
Un article proposé par Heudebert
