Oslo, Norvège – C’est un accident grotesque qui a failli couter la vie à Ray Lamir, un champion de saut à ski. Un accident provoqué par un riche milliardaire qui n’a rien trouvé de mieux que de placer son hélicoptère juste au dessus du tremplin de saut.
Ray Lammir l’affirme : « c’était le plus beau saut de ma carrière. Quel gâchis ! ». Effectivement le skieur avait pris un bon départ en sautant très très haut. A mi-chemin, pourtant, ‘est la collusion avec un hélicoptère, l’appareil de monsieur Grandiu Vallin. Que faisait-il là, à quelques mètres du sol, sur la trajectoire du skieur ? Eh bien, monsieur voulait simplement regarder la compétition de près. Enfin, plutôt mademoiselle, car c’est la maîtresse du milliardaire qui le souhaitait.
Un paris entre copines
En réalité, la jeune fille, en mal de sensations fortes avait fait un pari avec ses copines qui stipulait qu’elle ferait l’amour avec son amant au dessus de la foule, sur un delta-plane. Manque de chance pour elle, le magasin de location était fermé, et monsieur Grandiu Vallin dut se résoudre à louer un hélicoptère. Encore une folie de riches ! Ce qui n’était pas prévu, c’était l’accident.
« J’ai pensé que j’allais m’écraser comme une mouche »
Selon le pilote, celui-ci aurait été troublé par les ébats de son patron et de sa maîtres dans le fond de l’appareil. Un moment d’inattention à suffit pour qu’il perdre de l’altitude et stabilise son appareil à la hauteur du skieur. Et ce fut l’accident ! Tout le monde a été surpris. Ray Lammir sans doute le premier : « Par chance, j’avais les yeux ouverts. D’habitude je ferme les yeux quand je saute parce que sinon on se prend des insectes dans la figure. En arrivant à 200km/h vers l’appareil, j’ai pensé que j’allais m’écraser comme une mouche sur la coques. Encore heureux qu’il n’ait pas été plus bas, je me serais fait broyer par les pales ». Effectivement, Ray à réussi à s’accrocher aux « patins » de l’hélicoptère qui l’a dépose intact sur le sol.
S’il n’a pas battu le record du monde de saut, Ray est maintenant sollicité par des producteurs du monde entier qui souhaient qu’il réitère son numéro pour des films.
Article publié pour la première fois dans Infos du monde numéro 5 de 1994
