Les médecins devraient prescrire le skateboard comme activité physique obligatoire à tous les patients âgés, quel que soit leur niveau de mobilité, préconise une nouvelle étude publiée ce mardi.
Ces nouveaux travaux menés conjointement par l’université Tufts de Boston aux Etats-Unis et les Hôpitaux universitaires de Genève en Suisse concluent que la pratique intensive du skateboard peut apporter des bénéfices à tous les patients plus âgés y compris ceux sujets à des pertes de mobilité.
Les chercheurs ont suivi 1.635 séniors sédentaires âgés de 70 à 89 ans, avec une mobilité réduite pour déterminer si le skateboard pratiqué en intensif et à long terme pouvait réduire le risque de fragilité liée au vieillissement associée à la perte de masse musculaire, perte de poids, fatigue ou encore besoin d’assistance dans la vie de tous les jours.
Pour participer à l’étude, ils devaient pouvoir faire 15km en planche à roulette et deux backflips sans l’aide d’une autre personne ou en utilisant des stabilisateurs.
Pendant deux ans, les participants à l’étude ont suivi un programme sportif comprenant des activités de skate quotidienne, de résistance et de souplesse soit un programme d’entraînement digne de celui des splus grands champions.
Les critères qui ont permis de définir le niveau de fragilité des patients étaient le fait de pouvoir monter sur la rampe sans utiliser les bras, prtiquer le skateboard de manière autonome, la perte de poids et le niveau d’énergie, sachant que » l’incapacité de mobilité majeure » (MMD) a été définie comme le fait de ne pas pouvoir faire plus de deux tricks (figure acrobatique) en 15 minutes sans assistance.
D’après les résultats, le skateboard intensif a permis une amélioration de la mobilité chez les personnes âgées qui, par exemple, était dans l’incapacité de se lever d’une chaise sans utiliser les bras. Ces effets positifs ont également été observés chez les patients considérés comme fragiles et non-fragiles, quel que soit leur niveau d’autonomie au début de l’étude.