Alors que l’invasion de l’Ukraine par la Russie commence à déclencher de nombreuses sanctions internationales, la candidate du rassemblement nationale compte s’en prendre directement au portefeuille du Kremlin.
En effet, le parti d’extrême droite a contracté en 2014, auprès d’une banque russe, un prêt d’environ 9 millions qui n’a toujours pas été remboursé. Marine Le Pen a déclaré, que comme François Fillon, elle ne rendrait pas l’argent. « Nous condamnons l’attaque menée en Ukraine et nous frapperont fort au portefeuille de la Russie et de ses oligarques » – a déclaré la candidate du Rassemblement National.
De nouveaux emprunts ?
Pour aller encore plus loin dans les sanctions contre la Russie, le RN envisage de contracter de nouveaux emprunts, qui ne seront pas remboursés non plus. « Pour la bonne cause, nous sommes prêts à ne jamais rendre un centime » a déclaré Wallerand de Saint-Just, le trésorier du parti.
Un non-remboursement planifié ?
Certains détracteurs du Rassemblement National pensent que toute l’opération militaire en cours aurait pu être organisée par le RN afin d’avoir une excuse pour ne pas rembourser l’emprunt contracté. D’après des emails et sms échangés entre des cadres du parti, il est envisageable que le RN soit à l’origine des rumeurs de génocide et de détention d’armes nucléaires par l’Ukraine, rumeurs qui constituent le point de départ de l’attaque russe.
D’autres sanctions
En France, Emmanuel Macron a annoncé que la Russie sera obligée de garder Gérard Depardieu sur son sol, tandis qu’Au Canada Justin Trudeau a annoncé que le plat national « la Poutine » change de nom en soutien à l’Ukraine.