Les adeptes du BDSM manifestent aujourd’hui en France pour protester contre l’adoption définitive de la loi « anti-fessée » votée cette semaine au Sénat.
Ce mardi, le Parlement a adopté une proposition de loi visant à interdire les « violences éducatives ordinaires ». Cette loi, adoptée à main levée à l’unanimité, ne plaît pas au milieu BDSM qui dénonce un déni du droit à une sexualité violente. « Pour les enfants, c’est bien, mais qui a pensé à nous en votant cette loi ? » nous explique Brahim, responsable d’un club SM à Paris. « Sans fessée, je n’ai plus qu’à fermer mon club » déplore le jeune entrepreneur.
« Qui va payer le loyer du donjon ? »
En effet, la fessée est au cœur des jeux de domination, et l’interdire signerait la faillite de nombreux établissements spécialisés, ainsi que le chômage de nombreuses dominatrices professionnelles. « Qui va payer le loyer du donjon si je ne peux plus exercer la base de mon métier ? » s’inquiète Maîtresse Sonia, qui a 52 ans n’imagine pas se reconvertir dans un autre emploi.
Loi anti-#fessée : la France Insoumise désobéit ! pic.twitter.com/luHohxyE4x
— SecretNews (@SecretNewsInfo) July 3, 2019
Des manifestants en gilets jaunes
Ils étaient des milliers aujourd’hui à Paris et dans différentes villes de France, certains portant des gilets jaunes, à revendiquer leur droit à se claquer les fesses entre adultes consentants.
Espérons que leurs revendications seront entendues et qu’une exception sera faite pour eux. La secrétaire d’État à l’Égalité, Marlène Schiappa, a déjà annoncé sur Twitter qu’elle soutenait la cause BDSM : « C’est tellement rare de voir des femmes frapper des hommes, on ne peut pas interdire ça sans réfléchir à toutes les conséquences que ça pourrait avoir ».
d’après une idée originale de Li Lith dans le très select Groupe SecretNews