Après avoir annoncé l’adoption sans vote du projet de réforme des retraites, via l’article 49-3 de la Constitution, le Premier ministre et le reste du gouvernement se sont réfugié dans les tranchées sous l’Assemblée nationale.
Au treizième jour de débat dans l’hémicycle, Edouard Philippe est monté à la tribune pour annoncer le 49-3, afin de «mettre fin à cet épisode de non-débat» avec les oppositions et «permettre à la suite du processus législatif de s’engager», a-t-il déclaré avant d’aller se cacher dans les tranchées creusées sous l’Assemblée nationale.
Selon Le Canard enchainé, “5.000 gardes républicains du premier régiment d’infanterie, plus une petit millier de gendarmes du Groupe de sécurité de la présidence de la République ont creusé nuits et jours pendant deux mois sous l’Assemblée nationale”, en prévision de cette annonce.
Des canons à Napalm auraient été prépositionnées pour repousser d’éventuels manifestants qui auraient réussi à échapper aux autres forces de l’ordre qui quadrillent la capitale, ou à forcer les barrages mis en place par les gendarmes mobiles et les CRS.
Des drones nucléaires surveillent les mouvements de la foule et les tentatives d’infiltrations. Le porte avions Charles de Gaulle est également amarré sur la Seine afin d’”exfiltrer le chef de l’Etat” en cas de danger imminent.
