Un entrepreneur français veut ouvrir un bordel compatible avec la loi islamique dans la ville sainte saoudienne. Avec l’objectif de briser les préjugés.
De la prostitution à La Mecque ? L’idée a de quoi surprendre dans un pays connu pour pratiquer un islam très conservateur, notamment dans la ville sainte, où s’applique la charia, la loi coranique. C’est pourtant le défi de Francis Albert, rencontré par SecretNews. Dans le futur établissement de prostitution que l’entrepreneur français compte ouvrir, pas de films pornographiques et encore moins de sextoys, interdits par la Charia, mais des prostituées « jolies et sexy » qui portent le voile, et qui ne sont pas trop cochonnes afin de respecter la certification halal interdisant la consommation de porc.
L’objectif avoué du patron de l’établissement, « briser les stéréotypes entourant les prostituées dans l’islam » et s’inscrire en faux avec l’idée que « les femmes musulmanes ne sont censées qu’être à la cuisine. On devrait aussi mettre en avant la sexualité », confie-t-il.
Autorisé par le clergé saoudien
Francis Albert l’assure, son projet a été approuvé par le clergé saoudien, car ses prostituées « halals sont autorisées par la loi islamique et la religion islamique ». Selon lui, le Coran et les Hadiths, les paroles attribuées au prophète Mahomet, autorisent une « sexualité libérée » de préférence vécue dans les liens du mariage sauf si c’est pour s’amuser. L’homme veut encore « favoriser l’admiration et l’amour des femmes ».