Apprenant la démission au gouvernement de Jean-Paul Delevoye, le maire de Levallois a téléphoné au président de la République depuis la prison de la Santé pour proposer sa candidature.
Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire aux retraites, a présenté sa démission aujourd’hui. Emmanuel Macron, a dit accepter « avec regret » la démission de M. Delevoye, qui sera remplacé « dans les plus brefs délais ». Le président de la République doit choisir un nouveau haut-commissaire aux retraites. Pour ce poste, plusieurs candidatures sont déjà sur son bureau. Parmi elles, celle de Patrick Balkany.
Les candidatures par téléphone depuis la prison sont à la mode depuis que Patrick Balkany a postulé à son propre remplacement à la mairie de Levallois, et que Jawad Bendaoud s’est porté candidat à Saint-Denis. De nos jours, une condamnation ou une incarcération ne sont plus des freins aux carrières politiques des ambitieux détenus.
Devenu communiste en prison, Patrick Balkany affirme être le candidat idéal pour ce poste. Contraint à une retraite forcée, le maire de Levallois sait à quoi ressemble une fin de carrière pour les seniors. Et son manque d’honnêteté est un atout indispensable pour cette fonction. « Jean-Paul est un amateur » affirme Patrick Balkany qui se remet doucement de sa doublé hernie fiscale.
Ce nouveau poste au gouvernement permettrait à Patrick Balkany de se refaire une santé financière. En effet, le couple Balkany prétend ne plus avoir un centime pour payer ses nombreux frais de justice. Le couple ne dispose pas non plus des 500 000 euros demandés comme caution par la justice pour libérer Patrick Balkany. Après avoir lancé une cagnotte qui fut un fiasco, les Balkany se tournent vers l’art. Très inspiré par la banane à 120 000 dollars de l’artiste italien Maurizio Cattelan, Patrick Bakany a scotché un cornichon sur le mur de la prison de la Santé et espère en tirer un demi million.