Ils sont des des dizaines de milliers à attendre devant les différents clubs d’escalade de la capitale dans l’espoir de pouvoir s’entraîner. Les files s’allongent de jour en jour, et très peu de sans-papiers ont une chance d’obtenir une place.
Moussa fait la queue depuis 3 jours devant la porte de cette salle d’escalade du 13° arrondissement. Avec lui, il sont des centaines à attendre leur tour dans l’espoir de pouvoir s’entraîner à grimper. Depuis l’acte héroïque du malien Mamoudou Gassama, ils veulent tous devenir des héros afin d’être reçus à l’Élysée et naturalisés.
«On ne peut pas donner (de papiers) à tout ceux qui viennent du Mali, du Burkina. Quand ils sont en danger on donne l’asile, mais pas pour des raison économiques», avait dit le Emmanuel Macron. «Mais pour ce qui vous concerne, vous avez fait quelque chose d’exceptionnel. Même si vous n’avez pas réfléchi, c’est une acte de courage et de force qui fait l’admiration de tous», avait dit le président à Mamoudou Gassama.
Un acte de courage et de force dont voudraient faire preuve beaucoup de sans-papiers qui attendent impatiemment de pouvoir passer le harnais de sécurité pour s’entraîner à grimper sur les murs d’escalade des salles parisiennes. Sauver un enfant, ou même un chien ou un chat, ouvrirait certainement les portes de la naturalisation à tous ces héros de notre startup nation.