D’après Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes, les comportements tels que l’étalement masculin se forgent dès le plus jeune âge des garçons. C’est pour cette raison qu’elle vient de rentrer une proposition de loi visant à punir les enfants qui écartent trop souvent leurs jambes pour s’asseoir.
Le «manspreading» ou «étalement masculin», c’est cette manie adoptée par nombre d’individus masculins, qui consiste à s’asseoir, souvent dans les transports en communs mais également sur les bancs d’école, en écartant les jambes, sans se soucier de son voisin, le plus souvent de sa voisine. La victime n’a d’autres choix que de se contorsionner pour éviter de se retrouver cuisse contre cuisse avec un inconnu ou simplement pour pouvoir s’asseoir. Une incivilité, qui, quand elle s’exerce a côté d’une femme est vécue comme un comportement sexiste par un certain nombre d’entre-elles, et qu’on retrouve de plus en plus souvent dans le comportement de très jeunes enfants.
«LE MANSPREADING COMMENCE DANS LA COUR DE L’ÉCOLE»
Interrogée à ce sujet par SecretNews, Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité hommes femmes, a expliqué que ce type de comportement est favorisé dès l’enfance chez les garçons. La membre du gouvernement incrimine notamment la répartition de l’espace dans les cours de récréation :
«Dès la cour de récré, l’espace est beaucoup pris par les garçons qui font des foots, des ballons prisonniers, etc. alors que les filles font souvent des jeux qui sont délimités – Des marelles, des jeux avec des élastiques… Donc il y a un travail de déconstruction des stéréotypes à faire» affirme Marlène Schiappa. Concernée par la place des femmes dans l’espace public, la secrétaire d’Etat a déjà annoncé qu’elle souhaitait faire de la lutte contre le harcèlement de rue «une priorité». Dont acte.
La castration pour les enfants en récidive de baby-manspreading
Les enfants et les bébés de sexe masculin qui se rendent coupables d’écartement de jambes pourraient être sévèrement condamnés à des peines allant de 6 mois de prison ferme jusqu’à la castration définitive en cas de récidive….