C’est un compte-rendu glaçant que vient de publier Jean-Eudes de l’Eceuil, journaliste pour un hebdomadaire catholique. Pendant un an, ce reporter a infiltré des groupes LGBT américains qui obligent des jeunes chrétiens à suivre des thérapies dites « de conversion ». Leur but est de guérir les croyants de leurs afflictions dogmatiques, qu’ils considèrent comme une abomination, une déviance dangereuse pour l’humanité dans son ensemble. De nombreux parents gays, ou simplement sympathisants envoient, parfois de force, leurs progénitures suivre de telles thérapies, dès qu’elles montrent des signes inquiétants, comme le fait de mettre un serre-tête, ou de retrouver dans leur chambre un petit flacon d’eau bénite.
Le journaliste a suivi une de ces thérapies, et son rapport décrit assez bien l’horreur de ces pratiques, souvent à la limite de la torture mentale.
Hosties arc-en-ciel et visionnage de la Cage aux folles
Extrait de son article : « tout est mis en œuvre au début pour nous mettre à l’aise et effacer nos appréhensions premières. La prière n’est pas interdite, et des messes sont organisées tous les dimanches. Durant la semaine, nous avons la visite d’anciens convertis, qui viennent témoigner du dur combat qu’ils ont eu a mener contre leurs croyances et leurs préjugés. Mais lors du deuxième dimanche, l’hostie mise à disposition pour la communion dominicale était au couleur de l’arc en ciel. La semaine suivante, les pressions psychologiques ont fait leur apparition. On nous montrait des extraits du cash investigation sur les scandales de pédophilie dans l’Église catholique, suivi du visionnage du film La cage aux folles.»
Tous les moyens physiques et psychologiques semblent donc être utilisés pour atteindre le but rechercher. Dans certaines thérapies aux États-Unis, il est fréquent que les soi-disant thérapeutes aient recours aux électrochocs pour arriver à leur fin. Pour l’heure, nous ne savons pas si de telles extrémités sont d’usage dans les thérapies organisées en France.
La religion n’est pas une maladie
L’église catholique s’est indignée de telles pratiques. La religion n’est pas une maladie, clame-t-elle. La science a prouvé que des comportements de croyance ont été observés chez nombres d’animaux. Les catholiques dénoncent des pratiques indignes, que l’on pourrait croire d’un autre âge. Si elles n’encouragent pas officiellement de telles thérapies, les hautes autorité LGBT ne les condamnent pas ouvertement. Le souverain pontife considère ce silence comme un consentement, et somme les instances homosexuelles de dénoncer ces pratiques. Pour l’instant, elles restent sourdes à ces demandes véhémentement réitérées. Il est triste de constater qu’au XXIème siècle les catholiques soient encore perçus comme des malades et des déviants, par les populations homosexuelles et les athées réactionnaires. D’autant plus que l’inverse est absolument inenvisageable, tant le catholicisme est la religion de la tolérance et du respect de l’autre.