Oubliez le conflit israélo-palestinien, le réchauffement climatique et les gilets jaunes. Dans l’actualité, il y a des priorités, et les quelques broutilles précitées ne sont rien à coté de l’affaire du coq Maurice.
Ce jeudi se tenait à Rochefort (Charente-Maritime) le procès de la propriétaire d’un gallinacé jugé trop bruyant par ses voisins, un couple de retraités possédant une résidence secondaire sur l’île d’Oléron. Un huissier avait même été mandaté pour constater la nuisance sonore. La justice ne semble pas prendre cette tragédie à la légère.
Les retraités agressés par les mélopées du galliforme, exigeaient une mesure exemplaire pour régler ce différent, à savoir que ledit coq soit le prochain invité surprise du prochain « top chef ». Mais les juges ont proposé une solution moins radicale.
Un coq qui chante Arielle Dombasle
Le gallinacé sera exproprié vers un lieu de résidence plus éloigné des habitation. Mais pour ne pas léser ses propriétaires, il sera remplacé par un autre coq qui ne chante que du Arielle Dombasle.
Le niveau sonore sera beaucoup moins élevé. Et si par malheur les malheureux retraités en venaient encore à entendre distinctement les chants de l’animal domestique, ils risquent de se défoncer rapidement les tympans au tisonnier, mettant par ce faire un point final au litige.
Pour éviter de surcharger inutilement les tribunaux à l’avenir, nous tenons à rappeler aux urbains qui désirent prendre leur retraite à la campagne, que dans le milieu rural, il y a des coq qui font cocorico, des moutons qui font Bêêêêê (et pas seulement quand Michael Kael est dans les parages), et les vaches font Meuh !
Merci à Aleks pour la vidéo