Décidément, le préfet Lallement ne fait rien comme tout le monde. Il a osé mettre une citation de Trotsky dans ces vœux aux élus et aux journalistes, entrainant une vague d’indignation parmi l’opposition, sauf chez Melenchon, d’habitude toujours prompt à demander la démission du préfet.
Certains y voient une provocation de plus de la part du préfet, habitué du fait, selon ses détracteurs.
Et ces derniers vont se trouver confortés dans leur opinion avec la nouvelle initiative du fonctionnaire à la casquette trop large.
Il vient de demander à l’évêque de Paris de bénir les matraques des policiers pour l’année à venir.
Sans mauvais jeu de mots, l’évêque a accepté sans se faire prier.
Il est vrai que l’Église catholique n’a de cesse d’agiter son goupillon magique devant tout ce qui se présente. Les tenants de cette religion prônant paix et amour, allaient même jusqu’à bénir des armées allant au front, des bombes et des tanks.
En temps de paix, elle élargit ses simulacres consacrants à toutes sortes d’objets, bénissant des immeubles, des bateaux et même des cartables avec des résultats probants, tout du moins pour le Titanic, l’avion de St.Exupéry et le cartable de Jul.
Les élus et les internautes dénoncent déjà une atteinte grave à la laïcité et accusent le préfet de faire preuve d’un cynisme sans égal.
De son côté le porte-parole de la préfecture défend une initiative apaisante, puisque les personnes frappées par ces objets contondants bénis, recevraient une part de cette protection divine allouée auxdits objets.
Pas sûr que les gilets jaunes et autres producteurs de musique soient sensibles à cet argument!