Accro au gel antibactérien, L’ancien sénateur écologiste et ex-ministre, Jean-Vincent Placé, a été admis en cure de désintoxication dans une clinique spécialisée à Montreux, en Suisse.
Il y a quelques moi, Jean-Vincent Placé avait été jugé pour « violences, injures à caractère racial et outrage à agents » après une soirée trop arrosée où l’écologiste avait eu un comportement inacceptable envers plusieurs personnes. Contraint de quitter la quasi-totalité de ses fonctions politiques, l’ex-ministre avait été condamné à trois mois de prison avec sursis et à 1.000 euros d’amende. Jean-Vincent Placé avait alors admis son alcoolisme, et tentait de s’en sortir. Mais le désœuvrement, l’ennui et le coronavirus auront eu raison de lui.
Le covid-19 est arrivé, en amenant avec lui ses masques, son manque de papier toilette, et surtout … son gel hydroalcoolique. Au début du confinement, Jean-Vincent Placé suivait les règles scrupuleusement, et se lavait les mains régulièrement. Mais petit à petit, l’ancien sénateur a perdu le contrôle et a développé une addiction en buvant au goulot le gel antibactérien dans l’espoir de se désinfecter de l’intérieur. Selon ses proches, Jean-Vincent Placé buvait jusqu’à quatre ou cinq flacons de gels hydroalcoolique par jour. Certains se demandent comment il vit encore. Le sevrage sera difficile et brutal.
Dépressif et hydroalcoolique, Jean-Vincent Placé à pourtant des projets. Il doit notamment jouer dans le prochain Very Bad Trip. Souhaitons lui une bonne cure, et espérons qu’il revienne un jour sur le devant de la scène politique.
