Atteint d’une maladie incurable, le patriarche du clan Le Pen a demandé son admission à l’euthanasie en Belgique, à la grande surprise de son entourage.
Jean-Marie Le Pen souffre d’une sclérose cérébrale débilisante (SCD) ou « maladie de Cromagnon », qui conduit à une paralysie du cerveau qui l’« emmure progressivement dans sa bêtise raciste ». Aucun traitement curatif n’existe pour cette affection, diagnostiquée chez lui il y a de nombreuses années. La loi française n’autorise pas l’euthanasie active, c’est-à-dire l’administration d’un produit provoquant directement la mort. Il a donc choisi de mourir en Belgique où il est suivi « depuis juillet ». Dans ce pays, l’euthanasie active est autorisée depuis 2002 pour les patients souffrant d’un mal incurable et qui ont formulé leur demande « de manière volontaire, réfléchie et répétée ». Il regrette toutefois cet exil, comme celui d’autres malades français, qui se rendent en Belgique ou en Suisse, forcés à « partir se réfugier à l’étranger pour mourir dignement à un moment de notre vie où on est forcément vulnérable émotionnellement », expliquait-il début septembre sur la radio FranceInfaux.