C’est un témoignage poignant que nous livre François Josset, un grenoblois de 34 ans tombé dans l’enfer du gauchisme à cause de la drogue.
« Tout a commencé en 2011, alors que j’étais à un concert du groupe Tryo, un ami m’a fait passer un joint avec du bon shit marocain frappé au bled, donc probablement halal … et pour la première fois, j’ai tiré quelques lattes dessus. Et là, c’est le début du drame, je suis tombé dans la spirale infernale. » Depuis 2011, tout s’enchaîne pour le malheureux jeune homme. Au départ, François Josset a simplement commencé à apprécier manger du couscous et des cornes de gazelles, mais très vite, il s’est mis à participer à des manifestations contre le Front National et à des rassemblement pour le climat.
« Mais ce n’était qu’un début, je me suis investi dans une association d’aide aux sans-papiers et aux migrants. Puis en 2012, j’ai voté François Hollande et je continue à penser qu’il a été un bon président ! ». L’année dernière, la situation s’est sérieusement aggravée, quand le Grenoblois s’est mis à rédiger des publications sur les réseaux sociaux pour défendre le burkini sur les plages ou demander la suppression des crèches dans les écoles publiques.
L’islamo gauchisme, un symptôme parmi d’autres.
« Mais, l’islamo gauchisme n’a pas été mon seul problème. J’ai rapidement rallié d’autres mouvements, comme les végans. Cela fait 3 ans que je n’ai pas mangé de viande et que je participe à des actions antispécistes. Lorsqu’il y a une agression ou un attentat, je ne peux pas me retenir d’écrire partout « pas d’amalgame », j’ai perdu toute maitrise de moi-même ». Chaque soir, François s’endort en se disant qu’il va reprendre sa vie en main, mais jusque-là, c’est en vain. « Il a suffit d’une fois pour que tout bascule. Islamo gauchiste, végan, militant du « vivre ensemble » ainsi que pour le mariage pour tous et même fervent féministe, voilà où j’en suis. Tout ça à cause d’un seul petit joint de cannabis halal. »
Pour François il est probablement trop tard, mais le jeune homme tient à faire de la prévention pour que « plus jamais ça ». Le jeune homme est régulièrement invité dans les écoles pour diffuser son message auprès de la jeunesse : « Si vous ne voulez pas vivre avec des regrets, ou devenir un suceur de babouches, même si vous trouvez que ça fait cool, ne fumez pas de drogue, sinon vous gâcherez votre vie, comme moi.