Gilets Jaunes

Du gaz moutarde et sarin découverts dans les lacrymogènes de la police

L’ IGPN et le Syndicat des cadres de la sécurité intérieure nient fermement avoir utilisés des poisons ou des gaz illégaux. Et cela malgré les nombreuses preuves établies lors des analyses de sang et les symptômes évoqués par les Gilets Jaunes.

Le docteur en biologie David Legalois, qui enquête sur les gaz lacrymogènes utilisés par les forces de l’ordre lors des manifestations des Gilets Jaunes, est formel : des résidus abondants de gaz moutarde et de gaz sarin ont été découverts lors des prises de sang effectuées. Ces deux gaz extrêmement dangereux pouvant s’avérer mortels et interdits par la convention de Genêve, ont pourtant été découverts dans les aérosols et grenades lacrymogènes de la police nationale.

Mille fois plus puissant que l’arsenic

« Le gaz moutarde n’avait plus été utilisé depuis la première guerre mondiale » nous explique le docteur Legalois. Le biologiste affirme que les doses contenues dans les grenades lacrymogènes peuvent s’avérer létales, voire mortelles dans certains cas. « Le gaz moutarde inflige des brûlures chimiques terriblement douloureuses » explique le docteur de 36 ans. « Tandis que le sarin est un neurotique inodore, incolore et volatile 1000X plus puissant que l’arsenic » .

Vers une guerre des tranchées ?


Face à l’utilisation de tels gaz hautement toxiques, on comprend mieux pourquoi le premier ministre Edouard Philippe avait inauguré des tranchées sous l’Élysée en avril dernier. « Il est probable que le gouvernement veuille se mettre à l’abris et prépare une nouvelle guerre des tranchées » suppose le docteur David Legalois. « C’est reparti comme en 14-18 ». Le biologiste conseille aux Gilets Jaunes de se munir de masques à gaz et de combinaisons anti-radiation. De l’uranium 235 ayant également été découvert dans les lacrymos.

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