Par le biais de son avocat, le chanteur multiplie les procès pour faire valoir son droit à l’image et défendre sa propriété artistique.
La loi est claire et Francis Lalanne entend bien la faire appliquer. Depuis quelques mois, le populaire chanteur porte devant les tribunaux plusieurs affaires de plagiat dans lesquelles il revendique sa propriété artistique. Il accuse en effet plusieurs personnalités du show-business d’utiliser sans son consentement son image et les personnages de scène qu’il a créés afin d’en tirer des avantages financiers.
On se rappelle le procès qu’il avait intenté l’année passée contre Johnny Depp au motif qu’il avait copié son costume de scène dans la série des films à succès « Pirates des Caraïbes ». Parallèlement, il avait déposé plainte contre le Vatican à qui il reproche d’exploiter éhontément son image à travers « un messie barbu qu’ils appellent Jésus ».
Dernièrement, c’est à Chantal Goya qu’il s’attaque. Il l’accuse en effet d’avoir copié sa coupe de cheveux en d’en avoir tiré des avantages substanciels durant de nombreuses années sans contreparties financières. Selon lui, « il est évident que Chantal Goya a bâti toute sa carrière en m’imitant ». Pour preuve, la chanteur brandi la pochette de l’un de ses albums et il faut admettre que la confusion est troublante.
Au-delà de la question de la propriété artistique et du droit à l’image, on comprend que l’affaire est aussi une question d’argent. D’ailleurs, l’avocat de Francis Lalanne – Maître Gilbert Collard – ne s’en cache pas. Contacté par notre rédaction, il nous a déclaré qu’il y avait là un « vrai potentiel financier à faire valoir », de quoi renflouer les caisses de l’artiste qui se sont dramatiquement vidées depuis qu’il est victime de la Cancel Culture.
Le duo ne compte pas s’arrêter là. Maître Collard nous informe qu’une plainte est en cours de dépôt à l’encontre des Gilets Jaunes. « Le gilet jaune, c’est le dernier costume de scène qui personnifie Francis Lalanne, notre marque de fabrique ! Aujourd’hui, tout le monde le porte aux quatre coins de la France sans reverser la moindre compensation à mon client. »
Affaire à suivre donc.