Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a récemment annoncé son intention de mettre un frein aux démonstrations d’opulence factice dans les clips de rap. Selon l’organisme de régulation, ces images de richesse ostentatoire peuvent avoir un impact négatif sur la jeunesse, en l’incitant à chercher à tout prix à atteindre un niveau de richesse qui n’est pas réaliste.
« C’est pas un Cayenne, c’est ma Clio bébé »
Parmi les signes les plus visibles de cette opulence factice, on trouve notamment les voitures de luxe. Dans de nombreux clips de rap, les artistes se mettent en scène au volant de grosses cylindrées puissantes, telles que des Porsche Cayenne ou des Lamborghini Aventador. Or, il est bien connu que ces voitures sont souvent empruntées ou louées pour l’occasion, plutôt que réellement possédées par les rappeurs.
Le CSA exige que les rappeurs utilisent leurs vraies voitures dans les clips
Afin de lutter contre cette représentation trompeuse de la richesse, le CSA a décidé d’agir. L’organisme a ainsi publié une recommandation demandant aux rappeurs de n’utiliser que leurs vraies voitures dans les clips. Cette mesure vise à éviter que les jeunes ne soient exposés à des signes ostentatoires d’une richesse fantasmée, qui ne reflètent pas la réalité.
Cette décision a été saluée par certains observateurs, qui estiment que les clips de rap ont parfois un impact négatif sur les jeunes. D’autres, en revanche, ont critiqué cette initiative comme étant une atteinte à la liberté artistique. Il reste à voir si cette recommandation sera suivie d’effet, ou si les rappeurs continueront à utiliser des voitures louées pour leurs clips.
En tout état de cause, cette initiative du CSA montre bien l’importance accordée aujourd’hui à l’influence des médias sur la jeunesse, et la nécessité de mettre en place des mesures pour protéger les plus vulnérables d’entre eux.
