Un jeune automobiliste de 25 ans (que nous prénommerons Julien) s’apprête à recevoir sa sentence, prononcée en début d’après-midi par le ministre des transports et le ministre de l’intérieur. Une histoire banale mais bien plus répandue qu’on le croit.
Depuis le 10 juin 2016, date d’obtention de son permis de conduire, Julien n’a pas utilisé une seule fois son clignotant au volant de sa Volkswagen. Pourtant, après enquête auprès du constructeur, il apparaît que la gamme complète des véhicules de la firme sont équipés de clignotants parfaitement fonctionnels et simples d’utilisation. Le manuel fourni avec les véhicules indique même clairement comment s’en servir.
De récents tests indiquent que posséder le niveau intellectuel d’une betterave suffit à utiliser ce dispositif de communication, dont la fonction première est d’avertir les autres usagers de l’intention de changer de file ou de direction, et donc considéré comme un élément de sécurité très important.
Mais notre ami Julien n’est malheureusement pas arrivé jusque là. Il a donc été condamné à ne plus cligner une seule fois des yeux entre 6h et 23h, afin de mieux lui faire apprécier le rôle très important du clignotement.
Sa sentence débutera dans les prochains jours, et ce sur les 5 années à venir, durée pendant laquelle il n’a jamais utilisé son clignotant au volant car selon ses propres mots : « j’m’en bats les […] frère ! »
Une histoire qui n’est pas sans rappeler celle des conducteurs restés incapables de lire des mots de plus de trois lettres, constamment piégés notamment par les panneaux STOP. Un bien tragique constat pour un pays censé refléter la grandeur intellectuelle de ce monde.
