Annus horribilis : 2016 semble bel et bien être « l’année du licenciement » ! Suite à la mauvaise nouvelle de Caterpillar, de Douwe Egbert, et après à la récente annonce de restructuration chez ING, le Parlement belge a décidé de faire, lui aussi, des économies.
Après une réunion au sommet, gardée secrète jusqu’aujourd’hui et rassemblant Siefried Bracke (N-VA, président de la Chambre), Charles Michel (MR, 1er Sinistre), Kris Peeters (CD&V, Ministre du Chômage) et les responsables de chaque parti, l’ensemble des chefs de groupe ont décidé de restructurer le Parlement belge et de se séparer de 50 députés (soit un tiers de ses membres).
Des raisons évidentes selon le premier ministre
Quelle est la raison de ce licenciement surprise ?
« Elle n’est pas économique » nous assure M.Michel. « Nous voulons que le peuple et ses représentants soient plus proche, et cela passe par une restructuration des effectifs afin d’améliorer l’efficacité de tout un chacun. »
Secretnews a tout de même fait le calcul et, si l’on prend les 5000 EUR nets que gagne chaque député, cela fait plusieurs millions d’économies au bout de l’année !
31 licenciements secs et un non renouvellement de 19 équivalents temps-pleins
Le président de la Chambre a annoncé la nouvelle à travers son compte Twitter et a déclenché l’inquiétude et la colère chez tous les représentants. Il a calmé les parlementaires en annonçant qu’il n’y aurait que 31 licenciements secs et un non renouvellement de 19 équivalents temps-pleins (suite aux départs à la retraite et aux non-réélections). Bien évidemment, et nous rassurons les politiciens (ainsi que leur famille) sous le coup d’un licenciement, ils pourront bénéficier de la procédure Renault.
Possibilité d’une grève des députés, Raoul Hebouw meneur.