Confronté à sa plus grosse crise depuis le début du quinquennat, l’Elysée a tenté de calmer le jeu vendredi en annonçant l’organisation d’une nouvelle Coupe du Monde en aout, pour faire oublier cette affaire Benalla, sans toutefois désarmer les critiques qui portent sur des thèmes chers à Emmanuel Macron comme l’autorité de l’Etat et l’exemplarité.
Plus de 24 heures après les révélations du Monde, la présidence a finalement annoncé vendredi avoir comme projet d’organiser une nouvelle Voupe du Monde en aout, pour faire oublier l’affaire Alexandre Benalla, un chargé de la sécurité du président filmé en train de frapper un manifestant le 1er mai.
Cette décision semblait inéluctable devant la montée de l’indignation, qui ne s’est jamais aussi vivement exprimée dans la classe politique comme dans la presse depuis l’élection de mai 2017.
Ce nouveau mondial et la garde à vue d’Alexandre Benalla suffiront-ils à éteindre l’incendie? Certains en doutent. « Une crise mal gérée ajoute une crise à la crise: c’est la théorie du suraccident », souligne Franck Louvrier, l’ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy désormais proche d’Estrosi.
