Le gouvernement a récemment annoncé une nouvelle mesure visant à désengorger les transports en commun pendant les heures de pointe : les retraités seront désormais interdits de prendre les transports aux heures les plus chargées. Cette annonce a suscité de nombreuses réactions de la part des retraités, qui se sentent discriminés et stigmatisés.
Des réactions virulentes
Certains pensionnés ont même manifesté devant les bureaux du ministère des Transports, brandissant des pancartes avec des slogans tels que « Nous sommes des citoyens, pas des parasites ! » ou « Le droit au transport est un droit fondamental !« . Pourtant, le gouvernement assure que cette mesure est nécessaire pour fluidifier le trafic et permettre aux actifs de se rendre à leur travail plus facilement.
Des mesures complémentaires ?
En plus de l’interdiction de prendre les transports en commun aux heures de pointe, certains bruits courent selon lesquels les retraités pourraient également être interdits de faire leurs courses le samedi matin ou en dehors des heures de bureau. Cette mesure, si elle était mise en place, pourrait priver les retraités de leur liberté de faire leurs achats quand bon leur semble et compliquer leur organisation quotidienne. Certains craignent même une réduction progressive de leurs droits, avec une interdiction de prendre la route entre 07h et 21h qui serait à l’étude.
Des solutions créatives
Pour pallier à cette interdiction, le gouvernement propose aux retraités de prendre les transports en dehors des heures de pointe, c’est-à-dire entre 10 heures et 16 heures. Mais pour de nombreux retraités, cela ne convient pas, car ils ont souvent des rendez-vous médicaux ou des activités associatives qui ont lieu tôt le matin ou en fin de journée. Face à cette situation, certains retraités ont trouvé une solution originale : se déguiser en actifs pour pouvoir prendre les transports en toute impunité. Ainsi, on peut voir des mamies avec des tailleurs stricts et de très vieux messieurs en costume-cravate se faufiler dans les rames de métro ou les bus bondés, en espérant passer incognito.
Une mesure controversée
En fin de compte, cette mesure controversée souligne les difficultés que rencontrent les grandes villes pour gérer l’affluence des transports en commun. Si elle peut sembler injuste pour les retraités, elle reflète également la nécessité de trouver des solutions pour améliorer la fluidité des transports en commun aux heures de pointe. En attendant, les retraités devront se montrer créatifs pour contourner cette interdiction, en espérant qu’une solution plus satisfaisante sera trouvée à l’avenir.