Carlos Ghosn a été entendu jeudi par le parquet général du Liban, qui a décidé de l’extrader en France où l’ancien PDG de Renault-Nissan sera jugé pour crime contre l’automobile.
Carlos Ghosn devra s’expliquer sur les carences esthétiques de la Renault Modus et, plus laide encore, de la Renault Grand Modus. Des voitures que certains estiment « mal équilibrées » et « affreusement moches », selon les inspecteurs qui enquêtent sur les « crimes contre l’automobile » commis durant le règne de Carlos Ghosn à la tête de l’entreprise Renault-Nissan.
Les inspecteurs en charge de l’enquête soupçonnent aussi Carlos Ghosn d’avoir contribué à la Renault Vel Satis, une autre horreur de la gamme Renault. Pire encore : l’ancien capitaine d’industrie aurait trempé dans l’affaire sordide de la Fiat Multiplat, comme semble en attester divers échanges de courriers entre le patron de Renault et celui de Fiat.
Dans le système judiciaire, les crimes contre l’automobile sont considérés comme particulièrement monstrueux. A Paris, les inspecteurs qui enquêtent sur ces crimes sont membres d’une unité d’élite, appelée Unité Spéciale pour les Voitures.