Nous sommes partis à la rencontre de ces chiens prostitués contre leur gré dans la capitale danoise, souvent dans des conditions épouvantables.
Au Danemark, il est depuis peu permis de prostituer un animal pour qu’il ait des rapports sexuels avec des humains « à condition que l’animal ne souffre pas » précise la loi qui considère comme parfaitement légal d’avoir des rapports sexuels avec toutes sortes d’animaux. C’est ainsi qu’on verra s’ouvrir au mois d’octobre le premier bordel zoophile d’Europe. Conséquence de la crise économique actuelle, de plus en plus de propriétaires canins se sont tournés vers la prostitution, et déposent leurs chiens chaque matin sur les trottoirs de la capitale danoise. Une passe rapporte entre 20 et 80 euros au propriétaire de l’animal.
« Les petits chiens rapportent plus, mais ils sont aussi plus fragiles et résistent moins longtemps » confie Jack, un proxénète canin qui fait « travailler » une dizaine de chiens.
Spécificité nationale, au Danemark chacun est libre de s’accoupler avec un animal, du moment qu’aucune forme de maltraitance n’est constatée. Pour le ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, Vlad Jørgensen, ces relations intimes sont un droit constitutionnel. « Les animaux doivent être traités avec respect et soin et ont droit à une protection particulière », annonçait-t-il dans un communiqué.
Selon « Jack », un proxénète canin professionnel que nous avons rencontré, de plus en plus de chiens sont livrés à la prostitution en amateur. « Ces chiens sont en mauvaise santé, ils contractent des maladies, n’importe qui peut prostituer son animal, certains exagèrent et mettent de véritables épaves sur le trottoir » s’inquiète-t-il.
Un flou juridique qui profite à la zoophilie sauvage
De nouvelles lois pour encadrer la zoophilie et la prostitution animalière au Danemark sont étudiées par le gouvernement, mais en attendant beaucoup de gens peu scrupuleux profitent du flou juridique actuel pour exploiter des pauvres bêtes victimes de viols à répétition …
Nous avons rencontré Suzy, une chienne de cinq ans, prostituée depuis trois mois. Elle travaille du matin au soir, réalisant une douzaine de passes quotidiennement. Son propriétaire la loue 25 euros de l’heure à des hommes de passage, souvent des touristes étrangers. Le regard vide, le poil dru, Suzy n’est plus que l’ombre d’elle même. A cinq ans elle en parait déjà huit ou neuf. Son maître la prétend consentante … « elle aime l’argent » nous dit-il …
Faut-il interdire la zoophile ou faut-il mieux la réglementer ? Est-ce une perversion, ou une particularité ? N’hésitez pas à donner votre avis en commentaire.
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