Certains vont à la quête du graal. D’autres préfèrent la quête du plaisir. cependant, si tous les chemins mènent à Rome, tous ne mène pas à l’extase.
C’est ce que nous prouve aujourd’hui Marie-Sophie O. Car « prendre son pied », dans son langage, se traduit inévitablement par « orifice auditif ». En d’autres termes, Marie-Sophie possède un point G étrangement placé, dans son oreille gauche !
Il fait l’objet des plus grandes convoitises. Selon les dires de nos spécialistes, le fameux point G serait localise, le plus souvent, à l’intérieur du vagin, à peu près à 6cm de son entrée. Il s’agit d’un endroit tout particulièrement sensible dont l’excitation augmenterait nettement la taille d’origine (correspondant au repos à celle d’un petit pois). Le plus souvent, soulignons-le. Car il est clair que cette définition, s’appliquant à une majorité de femmes, ne prend aucunement en compte celles pour lesquelles la recherche du point G devint un véritable voyage d’exploration. Car, au hasard, caché sur leur corps, certaines femmes découvrent un jour qu’il est situé das une zone peu banale. C’est le cas de Marie-Sophie O., dont le point G est inscrit dans l’oreille gauche.
Marie-Sophie apprécie particulièrement les coton-tiges !
Marie-Sophie nous raconte de quelle façon elle a pris connaissance de cette étrange partie de son anatomie, si sensible, qu’elle appelle amicalement « Gégé ». « Je dois tout au coton-tige, nous dévoile-t-elle. Dès ma plus tendre enfance, je me souviens avec quel plaisir je voyais ma mère arriver avec le pot de bâtonnets servant à nettoyer mes petites oreilles. Je me rappelle des premiers moments de plaisir intense que je ressentais alors si violemment. Bien entendu, je ne pensais pas être la seule dans ce cas. Et je me doutais bien que toutes les petites filles éprouvaient ces sensations-là. C’est ainsi qu’à chaque fois que je rendais visite à l’une de mes camarades, je n’oubliais jamais de lui offrir une boîte entière de coton-tiges, pensant ainsi lui faire un immense plaisir. Au plus grand étonnement des mamans, qui, croyant avoir affaire à une famille de maniaques, ne manquaient pas de faire apporter par leur fille, au moindre goûter chez moi, un tube de dentifrice ou une éponge. »
Difficile à vivre au quotidien
Marie-Sophie avait donc découvert son point G, et dès le plus jeune âge, elle appris à vivre avec, tout naturellement. « Bien sûr, ça m’a aussi posé quelques problèmes, au cours de ma vie de jeune fille et de femme. Imaginez la tête de mes camarades de classe qui, essayant de me dire quelque chose à l’oreille (pour ne pas être entendu du prof) me retrouvaient sous la tables, la jupe à moitié relevée, en train de glousser comme une poule : « Oh oui ! encore s’il te plaît, vas-y ! » Tout ça pour une simple confidence ! Autant dire que dès que l’on souhaitait me confier un secret, je détalais comme une malade ! » Pas facile à vivre au quotidien, en effet.
D’autres cas de point G étrangement situés
Marie-Sophie n’est pas un cas extraordinaire. On pourrait même considérer qu’elle fait partie des exceptions les plus courantes. Car d’autres connaissent des point G bien plus étrangement placés. C’est le cas de Michelle Hourdain, qui découvrit un beau jour que son point G était placé sur sa gencive supérieure, au-dessus d’une molaire. ce qui tout à coup lui révéla pourquoi elle éprouvait tant de joie à aller chez le dentiste. « J’ai connu plus de joie avec Dr Giatti – le dentiste en question – qu’avec mon ancien mari », nous affirme Michelle. Son rêve ? se faire opérer des dents de sagesse, tout simplement.
D’autres cas encore ont été relevés, des plus courants aux plus extravagants : dans le cou, dans le nez, entre les doigts de pieds, sous la langue … Tout semble être permis en la matière. Et si vous n’avez pas encore trouvé votre point G, cherchez bien ! Il est peut-être là où vous ne l’attendez pas. Et lorsque vous l’aurez trouvé, sans doute découvrirez-vous une véritable oasis de plaisir.
Article retranscrit depuis un vieux Infos du monde de 1994