En 2010, Valérie décide d’arrêter de fumer. Pour l’aider à se débarrasser de cette mauvaise habitude elle en adopte une autre : mâchouiller du chewing-gum. Ou plutôt UN chewing-gum, car depuis près de 10 ans c’est le même qu’elle garde en bouche, nuits et jours.
La jeune femme de 34 ans est hôtesse d’accueil dans une grande entreprise parisienne. Constamment soumise au stress, mâcher son chewing-gum l’aide à gérer sa nervosité. « Avant je fumais trois paquets de clopes par jour, explique Valérie, depuis que je mâche mon chewing-gum je suis beaucoup moins stressée et je n’ai plus aucune envie de recommencer le tabac ». « C’est pour ça que je garde toujours le même depuis toutes ces années, celui-ci me suffit et au moins je suis certaine qu’il fonctionne » poursuit la jeune femme.
Jusqu’à sa mort
Persuadée que son chewing-gum lui porte bonheur, Valérie espère le garder jusqu’à la fin de sa vie. « Et même après, je voudrais qu’on laisse mon Ch’wing (le nom qu’elle lui a donné) dans ma bouche quand je serai enterrée, qu’il m’accompagne dans la mort, au cas ou il y aurait la tentation du tabac même dans l’au-delà ». La jeune trentenaire se veut prudente face au risque de rechute.
Une astuce pour garder le goût
Le seul inconvénient, c’est la fraise … « on ne la sent plus tellement » explique Valérie. Mais la jeune femme a une astuce, tous les matins elle recouvre son chewing-gum de dentifrice pour lui donner un goût mentholé. De temps en temps elle le mélange à de la confiture de fraise. « Au petit-déjeuner c’est excellent » nous confie-t-elle. « Quand je suis en retard je le trempe vite fait dans mon bol de café, ça me donne un sacré coup de fouet et l’énergie suffisante pour prendre le métro ». « Quand je déjeune, il m’arrive de tremper Ch’wing dans le jus de ma viande, j’ai plein d’idées à ce sujet, et un jour j’écrirai un livre de recettes ».
Aucun problème de santé
Valérie n’a jamais eu de gros problèmes de santé. Pas d’aérophagie, pas d’ulcère à l’estomac, rien ! D’après elle, c’est son chewing-gum porte-bonheur qui la protège de toutes les maladies. « Nous sommes devenus inséparables », conclut-elle.