« Le calvaire commençait tous les jours à 22 heures et durait jusqu’au petit matin. Mon âne devait coucher avec quinze, parfois vingt djihadistes par nuit. Au bout de quelques jours, j’ai arrêté de compter. Au bout de quelques mois, j’ai oublié le visage de mon âne chéri. Je sentais que ce n’était plus un animal, mais un déchet. »
Deux mois après sa libération d’une maison close de Mossoul, Eshek, un jeune âne syrien de 4 ans, fait encore des cauchemars toutes les nuits. « Il était obligé d’exécuter tout ce que le client souhaitait : sodomie, fellation, orgie. Si il protestait, ou si le client n’était pas satisfait pour un quelconque prétexte, il recevait des coups de fouet administrés par un gardien ou par le proxénète », raconte le propriétaire d’Eshek, en serrant nerveusement un coussinet contre sa poitrine.
De plus en plus d’ânes vendus comme esclaves sexuels sur les marchés syriens
Il y a encore quelques mois, les marchés syriens étaient les lieux de commerce de jeunes femmes vendues comme esclaves sexuels. Mais de moins en moins de femmes sont présente en Syrie, et la pénurie commence à se ressentir. Aujourd’hui des animaux, principalement des ânes, ont pris places sur les estrades. Vendus aux plus offrants, comme ces jeunes femmes avant eux.
Les hommes de l’Etat Islamique ont pris pour habitude de s’offrir des ânes qui remplacent leurs femmes. Souvent ils se rendent avec leur nouvelle acquisition dans des endroits isolés, pour y assouvir leurs pulsions. Heureusement, il arrive parfois que l’âne ne se laisse pas faire, comme l’illustre la photo ci dessous :
Animal Rights mène actuellement une campagne pour sensibiliser la population occidentale au drame que vivent les ânes en Syrie. Donald Trump a également réagi à cette situation sur Twitter, annonçant qu’il se sentait particulièrement concerné.