Les gros titres n’ont pas manqué la semaine passée suite à l’hospitalisation de l’ancien chef d’état – Jacques Chirac – avec, en guise d’explication, une soi-disant « infection pulmonaire ».
Notre rédaction a tout de suite été intriguée par le fait que l’épouse du Président – Bernadette Chirac – a aussi séjourné à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et y est resté 4 jours. De deux choses l’une : soit elle aurait aussi été atteinte d’une infection – et médicalement parlant, cette hypothèse est très étrange vu qu’une infection pulmonaire ne se transmet pas par simple contact, fût-il sexuel – soit la raison de l’admission du couple est beaucoup plus sordide et la cause n’est pas du tout celle transmise par la presse régulière.
Secretnews a mené l’enquête et a pu se procurer le témoignage d’un infirmier et d’un membre du service de nettoyage :
Philippe B., en charge de la désinfection :
« Il nous a été formellement interdit de rentrer dans la chambre de l’ancien président, qui est continuellement gardée par des CRS. Seul le médecin-chef a accès au chevet du patient et il s’assure bien que personne ne soit à côté de la porte lorsqu’il l’ouvre »
On peut comprendre que la sécurité d’une personnalité aussi éminente soit renforcée, mais Philippe poursuit :
« Ce que je ne comprends pas, c’est que Jacques Chirac n’est pas admis dans le service « Maladie infectieuse » (ndlr : c’est là que tous les patients souffrant d’infection pulmonaire sont logés), il est en Traumatologie, et ne partage pas de chambre avec son épouse, qui elle est à l’autre bout du service de traumatologie également ».
Patrick.D., infirmier, corrobore le témoignage de Philippe :
« J’ai par hasard entraperçu l’intérieur de la chambre de Jacques Chirac alors que le médecin y rentrait, et j’ai vu une tête pleine d’ecchymose et des bandages sur son torse. Une collègue a aussi remarquée que le matériel sortant de la chambre de Bernadette Chirac ressemblait a des compresses pleines de sang et du désinfectant. Mon expérience professionnelle me fait dire qu’il s’agit plus d’une dispute de couple qui aurait mal tournée qu’une infection pulmonaire ».