Plutôt que d’envoyer les forces de l’ordre, au seins desquels pourraient encore se cacher des chargés de missions à la matraque facile, le gouvernement demandera aux chasseurs d’assurer le maintien de l’ordre au sein des diverses manifestations prévues le 17 novembre.
C’est un euphémisme de dire que notre président est un tantinet susceptible. Il n’aime pas les réfractaires à sa politique, et entend bien maintenir le cap de ses décisions contre vents et marées.
Tellement irrité par les appels à la manifestation en gilet jaune, il est au bord de la dépression et doit s’accorder quelques jours de vacance pendant le pont du premier novembre.
Ces quelques jours de répit lui ont permis de trouver la parade, permettant de réduire l’impact du mouvement de masse prévu le 17 novembre et surtout d’éviter des débordements fâcheux. Plutôt que d’envoyer les forces de l’ordre, au seins desquels pourraient encore se cacher des chargés de missions à la matraque facile, le gouvernement demandera aux chasseurs d’assurer le maintien de l’ordre au sein des diverses manifestations.
Le 17 novembre tombant un samedi, les membres de cette aimable corporation seront disponibles, et cette journée constituera pour eux un bon entraînement pour la journée de chasse du lendemain, avec ce petit désavantage déplorant que le gibier dominical soit rarement affublé d’un gilet jaune bien voyant.
Nous pouvons donc dores et déjà prédire que cette journée de grève ne sera pas autant suivie que prévu, et que les casseurs et autres éléments violents et incontrôlables sauront se tenir à carreau.
Un article proposé par Heudebert