On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. C’est probablement ce que s’est dit Zineb El Rhazoui quand elle a décidé de régler ses comptes avec « les racailles ».
Après le guet-apens de Mantes-la-Jolie, où des dizaines de jeunes voyous ont tendu un piège à la police et aux pompiers, Zineb El Rhazoui avait fait polémique en invitant les policiers à tirer à balles réelles. Constatant que c’était impossible, la chroniqueuse a décidé de prendre les choses en main et s’est procuré plusieurs armes, dont un bazooka, des grenades offensives, et même un char Leclerc.
Menacée par Booba et d’autres rappeurs, l’ancienne journaliste à Charlie Hebdo s’est équipée pour se défendre. Mais face au trafic de drogue qui gangrène les cités et qui amène de la violence dans les quartiers, Zineb El Rhazoui ne voulait pas rester impuissante. Elle est partie à la chasse aux dealers, tirant au bazooka sur tous les jeunes dont la tête ne lui plaisait pas.
Après avoir détruit la moitié d’une cité à Mantes-la-Jolie, Zineb El Rhazoui s’est réjoui d’avoir mis fin aux trafics et à toutes formes de violence. « C’est la méthode Duterte » explique l’écrivain, faisant ainsi référence à la répression policières au Philippine, ou les trafiquants présumés sont abattus en pleine rue par la police.