Un husky est suspecté d’avoir consommé de la poudre de biscuits canins lors de la plus grande course de chiens de traîneaux au monde.
C’est un nouveau scandale qui remue le petit univers des mushers et des courses de chiens de traîneaux. Loustic, un jeune husky français de deux ans et demi a été contrôlé positif à la poudre de nonos – une substance illégale – lors de l’Iditarod, un marathon de 1 000 miles (1 600 kilomètres) à travers l’Alaska. Sa participation a été annulée et une enquête est en cours pour déterminer les responsabilités éventuelles du maître du chien, qui clame son innocence. Selon le musher, son chien se droguait seul à l’insu de tous et personne n’était au courant de sa dépendance.
Suspendu de toutes les compétitions à venir, le jeune canidé a été placé dans un centre de désintoxication pour animaux de compagnie, à Montreux (Suisse). Il y subira un sevrage forcé de trois mois, pendant lequel la poudre de biscuits lui sera strictement interdite. « Loustic a des perforations de la cloison nasale liée à une quantité importante et régulière de nonos en poudre qui lui ont fortement abîmées la truffe » explique Jérôme Chatard, vétérinaire spécialiste en addictologie canine.
Les problèmes de dépendance aux drogues chez les chiens ne datent pas d’hier. L’organisation de défense des animaux PETA a recensé plus de 13.000 cas de chiens décédés par overdose de poudre de nonos ces dix dernières années. Un phénomène de dépendance aux drogues qui touche aussi les chiens de bergers et même les chiens d’aveugles. En 2018 un Yorkshire a été hospitalisé en urgence après s’être injecté de la pâtée pour chiens en intraveineuse.