Justice

Selon l’IGPN il n’y a aucun lien entre les LBD et les manifestants éborgnés

Selon un rapport de l’IGPN cité par Edouard Philippe, « il ne peut être établi de lien entre l’usage massif des Lanceurs de Balles de Défense par les forces de police et les gilets jaunes qui ont perdu un œil.

Le rapport d’enquête de l’IGPN sur les gilets jaunes blessés ou éborgnés n’établit pas de « lien entre l’usage des armes sublétales de la police et les blessures graves subies par les manifestants », a annoncé Edouard Philippe, lors d’une conférence de presse à Matignon.

Après le rapport sur la disparition de Steve dédouanant en partie les forces de police, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a nommé Vincent Crase à la tête de l’IGPN. Très à l’aise dans ses nouvelles fonctions, le nouveau directeur de la « police des polices » à commandité plusieurs nouvelles enquêtes, notamment sur les violences policières. Parmi celles-ci, le nouveau rapport de l’IGPN sur l’usage des LBD fait beaucoup de bruit sur les réseaux sociaux.

Pourtant, selon le collectif ACAB, qui publie les photos des victimes de violences policières, environ 4.000 personnes ont été mutilées à cause de cette arme sublétale qu’est le Lanceur de Balles de Défense entre 2017 et le 1er mai 2019. La majorité des incidents ayant eu lieu lors des manifestations des Gilets jaunes. Le collectif compte aussi un millier de personnes ont perdu un œil à cause des grenades de désencerclement ou de flashball et ainsi qu’au moins une personne éborgnée par un coup de matraque sur le genoux.

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