Les adeptes du BDSM manifestent aujourd’hui en France pour protester contre l’adoption définitive de la loi « anti-fessée » votée cette semaine au Sénat.
Ce mardi, le Parlement a adopté une proposition de loi visant à interdire les « violences éducatives ordinaires ». Cette loi, adoptée à main levée à l’unanimité, ne plaît pas au milieu BDSM qui dénonce un déni du droit à une sexualité violente. « Pour les enfants, c’est bien, mais qui a pensé à nous en votant cette loi ? » nous explique Brahim, responsable d’un club SM à Paris. « Sans fessée, je n’ai plus qu’à fermer mon club » déplore le jeune entrepreneur.
En effet, la fessée est au cœur des jeux de domination, et l’interdire signerait la faillite de nombreux établissements spécialisés, ainsi que le chômage de nombreuses dominatrices professionnelles. « Qui va payer le loyer du donjon si je ne peux plus exercer la base de mon métier ? » s’inquiète Maîtresse Sonia, qui a 52 ans n’imagine pas se reconvertir dans un autre emploi.
Ils étaient des milliers aujourd’hui à Paris et dans différentes villes de France, certains portant des gilets jaunes, à revendiquer leur droit à se claquer les fesses entre adultes consentants.
Espérons que leurs revendications seront entendues et qu’une exception sera faite pour eux. La secrétaire d’État à l’Égalité, Marlène Schiappa, a déjà annoncé sur Twitter qu’elle soutenait la cause BDSM : « C’est tellement rare de voir des femmes frapper des hommes, on ne peut pas interdire ça sans réfléchir à toutes les conséquences que ça pourrait avoir ».
d’après une idée originale de Li Lith dans le très select Groupe SecretNews