Une nouvelle édition de « Le Rouge et le Noir » de Stendhal a été publiée par la nouvelle maison d’édition française WokeUp, avec un titre modifié pour devenir « Les racisés ». Cette édition a été saluée par certains comme un pas en avant dans la lutte contre le racisme, mais a également suscité des critiques quant à sa légitimité littéraire.
Certains critiques littéraires traditionnels ont exprimé leur mécontentement quant à cette décision, affirmant que cela dénature l’œuvre originale. Cependant, les partisans de la nouvelle édition ont fait valoir que l’œuvre de Stendhal est elle-même imprégnée de préjugés racistes, et que cette nouvelle interprétation est nécessaire pour refléter les réalités actuelles.
Dans « Les racisés », le personnage principal, Julien Sorel, est remplacé par un protagoniste de couleur, luttant pour se faire une place dans une société française blanche et oppressive. Cette nouvelle version explore les thèmes de l’exclusion et de l’aliénation vécues par les minorités raciales en France.
Certains critiques ont cependant noté que cette nouvelle édition avait omis la célèbre phrase d’ouverture de l’œuvre originale: « La vérité, le voici: nous sommes pauvres ». Dans « Les racisés », la phrase a été modifiée pour devenir « La vérité, la voici: nous sommes les minorités ». Cette modification a suscité des débats quant à la légitimité de la modification d’un texte classique.
Malgré les critiques, « Les racisés » a connu un grand succès auprès des lecteurs français, avec des ventes dépassant de loin celles de l’œuvre originale. Les partisans de cette nouvelle édition espèrent que cela encouragera d’autres écrivains classiques à réécrire leurs œuvres pour refléter les perspectives des minorités raciales.
En fin de compte, « Les racisés » est une œuvre qui ne manquera pas de susciter des débats et des discussions, et qui contribue à l’effort collectif pour créer une société plus juste et équitable pour tous.