La radicalisation des jeunes est un mal qui ronge les prisons. Le phénomène est connu de longue date, mais est difficilement quantifiable par la difficulté à réunir des statistiques fiables.
Dernièrement, en Belgique, la libération conditionnelle de Benjamin Herman, radicalisé derrière les barreaux a mené à l’attentat que l’on sait. Le ministère de la Justice est directement concerné par la lutte contre le terrorisme. Au sein des prisons, il a instauré des mesures spécifiques pour la prise en charge des personnes radicalisées. Une politique de prévention est également en cours de déploiement auprès de tous les détenus.
Cependant notre reporter nous signale une nouvelle inquiétante. Il nous rapporte que Tariq Ramadan, incarcéré depuis le 2 février pour deux viols présumés, dont l’un sur une personne vulnérable aurait pris part à des séances de prières auprès de l’aumônier de la prison.
Il envisage même de changer de nom, pour se sentir plus proche de la religion qu’il vient d’adopter : Rémi Carême. L’ancien islamologue se serait radicalisé rapidement, et est en passe de devenir catholique.
Quelles seront les conséquences, si il venait à sortir de prison. Prendra t’il part à des manifestations contre l’avortement au coté de Christine Boutin.
Doit on laissé sortir un homme aussi radicalisé ?
La question est dans les mains du ministre de la justice.