Les punaises de lit, jusqu’alors de minuscules parasites aspirants à notre précieux sang pendant la nuit, se sont transformées en créatures de cauchemar. Dévorant dorénavant des Français endormis, elles n’épargnent personne. Le danger, palpable, perturbe nos nuits de la Manche à la Méditerranée. Pas une maison, pas un appartement qui puisse prétendre à la sécurité. Les témoignages affolés affluent de toutes les régions, dépeignant des scènes horrifiantes de petits monstres gourmands dévorant des dormeurs sans défense.
Ces punaises de lit mutantes ne se contentent pas de picorer. Non, elles dévorent avec une voracité sans égale, grandissant à une taille qui défie l’entendement. Des témoins, encore tremblants d’horreur, racontent des scènes où des punaises « grosses comme des rats » se repaissent de chair humaine, ne laissant derrière elles que des os sur des lits ensanglantés. Partout en France on découvre des scènes de massacre d’une monstruosité inouïe.
L’énumération des victimes plonge le pays dans une marée de deuil et d’horreur inimaginable. Les 112 âmes perdues, fauchées dans ce qui aurait dû être le sanctuaire de leurs rêves, ont été emportées de manière aussi atroce qu’impensable. Chaque nom résonne comme un gong, écho brutal d’un cauchemar devenu réalité. Derrière chaque chiffre, un visage, une histoire, une famille bouleversée par l’impensable.
Mais l’horreur ne s’arrête pas là : 15 263 personnes, maintenant mutilées ou amputées, portent les cicatrices indélébiles d’une nuitée qui a viré à l’apocalypse. Ces victimes, non seulement physiquement mutilées, mais également marquées à jamais dans leur chair et leur esprit, naviguent dans une réalité où le sommeil est devenu synonyme de terreur et le coucher, un acte de courage démesuré. La solidarité nationale s’enroule autour d’elles, offrant un maigre baume à des plaies qui peinent à cicatriser dans l’obscurité ombrageuse de la menace qui continue de grouiller dans l’ombre de chaque chambre à coucher française.
Ainsi, la nation, ses yeux lourds et son esprit hanté, cherche désespérément une issue à ce cauchemar. Tandis que des résistances s’organisent, que des barricades de lits sont érigées, la France, malgré la peur, cherche à tenir bon, portée par un espoir ténu que l’aube qui viendra marquera la fin de cette nuit terrifiante. Des groupes de résistance spontanés apparaissent, des voisins veillent ensemble, armés de lampes torches et de cocktail Molotov chargé de sprays anti-punaises fabriqués dans les alambics des parfumeurs de Grasse, réputés les plus efficaces contre l’invasion des mutants. Chaque nuit, ils guettent, écoutent, traquent les prédateurs avec une détermination farouche, protégeant les dormeurs inconscients du péril qui rôde.
Courage à tou.te.s !