Lundi, un rapport relayé par CaniWeaks révélait que certains chiens d’une chenil de la SPA de Roubaix présentaient des signes de radicalisation. L’affaire fait grand bruit dans les Hauts-de-France et plusieurs médias se sont demandés si des animaux peuvent vraiment se radicaliser.
Invités à signaler les signes de radicalisation observés chez les animaux, des employés de la SPA de Roubaix rapportent l’aboiement de versets du Coran dans les chenils, l’absentéisme canin le vendredi pour des raisons religieuses ou le refus de donner la patte à des humains de sexe opposé.
Une tempête dans un verre d’eau
Jean Loux, le directeur du chenil de la SPA en question, se dit choqué par la divulgation du rapport qui n’était pas destiné à la presse: « C’est une tempête dans une verre d’eau. Le document interne a été préparé sur la base de témoignages de quatre employés et de leurs expériences ces dernières années. Il concerne six chiots de trois races connues par la police de Renaix. Cela ne représente qu’un seul pour cent du nombre total de chiens. »
Interrogée par SecretNews, Carine Rieux, directrice responsable du groupe de travail « Déradicalisation Animaux » de la Commission européenne déplore également la fuite du rapport. « Nous espérions remédier à la situation en toute sérénité avec l’aide de la SPA, des éducateurs canins, de la communauté religieuse, des services de police et de la ville ».
Interrogé par SecretNews, le Canipsychiatre Walter Fritz estime que les chiens sont trop gentils pour se radicaliser. « Ils aboient ce qu’ils entendent des autres chiens, de leurs maîtres et même de la télévision. S’ils reprennent un comportement négatif, il faut les corriger. C’est ce qu’on appelle l’éducation. »