Dans un rebondissement digne des meilleurs drames de la télé-réalité, la Russie a trouvé une nouvelle manière d’animer ses longues soirées d’hiver. Le Grand Palais du Kremlin, autrefois réservé aux affaires d’État et aux bals de gala, se prépare à accueillir un combat titanesque de MMA. Le président russe Vladimir Poutine et le chef de la milice Wagner, Yevgeny Prigojine, se préparent à s’affronter non seulement pour leur honneur mais aussi pour le titre de président de la Russie. Le prétexte de ce combat spectaculaire? Une insulte de « papy » et des reproches sur la gestion de la guerre en Ukraine.
Face à la pique de Prigojine, Poutine, fier de sa ceinture noire de judo et de sambo, a décidé de remettre les pendules à l’heure en défiant Prigojine à un combat de MMA. Et pour corser le tout, ils devront revêtir des costumes de catch : Poutine en ours russe, symbole de puissance et de ténacité, et Prigojine en blini géant, pour représenter… eh bien, sa passion pour les crêpes. Les observateurs sont déjà en émoi, se demandant comment Prigojine pourra esquiver les prises de l’ours Poutine tout en essayant de ne pas renverser sa garniture de caviar.
Prigojine, qui a osé critiquer Poutine pour ne pas fournir suffisamment de munitions à ses troupes, pourrait bien se retrouver à court de muscles face à la force de l’ours russe. « Qui a besoin de balles quand on a des biceps comme des boulets de canon ? », a rétorqué Poutine avec un rire tonitruant. Les préparatifs pour le combat sont en plein essor, avec Poutine s’entraînant à soulever des ours sibériens et Prigojine essayant désespérément de faire des pompes avec des sacs de pommes de terre sur le dos, symbole d’une préparation ‘russe authentique’.
La Russie, qui n’est pas réputée pour faire les choses à moitié, a transformé le Kremlin en une version slave de Las Vegas. Les billets pour le combat se vendent plus vite que des shots de vodka lors d’une fête d’anniversaire russe, certains atteignant le prix d’un petit appartement à Moscou. Les bookmakers sont en effervescence, essayant de déterminer si l’ours ou le blini l’emportera dans ce combat pour la présidence. Les paris sont d’autant plus animés que la cote du blini a subi une hausse spectaculaire après qu’une babouchka locale ait misé toutes ses économies sur Prigojine.
Quelle que soit l’issue de ce combat, il est certain que cela fera les gros titres… et probablement entrera dans le Guiness Book des records. Jamais auparavant un chef d’Etat n’a affronté un chef de milice dans une telle démonstration de « diplomatie musclée ». C’est un spectacle que même les scénaristes de Hollywood n’auraient pas pu imaginer : un ours et un blini s’affrontant dans un octogone, avec à la clé le titre de président de la Russie. Et même si l’arbitre, qui est par ailleurs le chef du ballet du Bolchoï, est plus habitué aux entrechats qu’aux prises de judo, cela ne fait qu’ajouter au côté surréaliste de l’événement.
Face aux moqueries et aux critiques, Poutine reste inébranlable. « Papy, moi ? » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, en exhibant ses muscles saillants et en esquissant quelques mouvements de sambo. « Nous verrons qui a besoin d’une canne pour quitter l’octogone après le combat. » Il a ensuite été aperçu en train de s’échauffer en soulevant un haltère en forme de marteau et de faucille, ajoutant un dernier détail absurde à cette saga déjà incroyablement rocambolesque.