Un inquiétant projet de loi déposé par le premier ministre Jean Castex en procédure accélérée vise à restreindre encore plus sévèrement les libertés des non-vaccinés.
Le texte qui soulève une levée de boucliers institue un nouveau régime dans le Code de la santé publique : l’état de guerre sanitaire. Il viendrait compléter l’état d’urgence sanitaire et le pass-sanitaire. Dans ce projet de loi, la vaccination préalable sera obligatoire pour pratiquer certaines activités comme se déplacer, parler, se marier, élever des enfants ou encore voter. L’opposition dénonce une grave atteinte aux valeurs de la République et à nos libertés fondamentales.
Les autorités promettent de ne pas vacciner de force la population, tout en précisant que le premier ministre peut « subordonner (…) l’exercice de certaines activités telles qu’élever des enfants, voter, parler, se marier, manger, boire, faire ses besoins (…) à l’administration d’un vaccin ou d’un traitement curatif ».
Concrètement, le gouvernement considère que les parents qui refusent de se faire vacciner sont indignes d’élever des enfants. Ceux-ci leurs seront retirés et placés dans des institutions spécialement conçues pour la rééducation des jeunes mineures antivax. Jugés inaptes à prendre de bonnes décisions, les non-vaccinés perdront également le droit de vote et seront placés sous tutelle. La gestion de leurs biens et de leurs fortunes sera confiée à un tuteur vacciné. Ils ne pourront plus se déplacer sans motif valables, et devront emprunter les transports en commun en voyageant dans les wagons qui leurs seront réservés dans les rares tranches horaires autorisées.