Tout le monde connait le vieil adage : « Noël au balcon, enrhumé comme un con !». Pourtant, la sagesse de ce dicton populaire n’est plus d’actualité.
A cause du réchauffement climatique que la nature nous impose, ceci afin de favoriser cette évolution nécessaire à notre survie qu’est le grand remplacement, la période des fêtes se veut de plus en plus tempérée sous nos latitudes. Nous ne connaîtrons plus les noëls blancs de notre enfance, où une fois la frénésie de l’ouverture des cadeaux passée, nous nous précipitions à l’extérieur, pour finir un bonhomme de neige géant commencé le premier jour des vacances.
Au grand dam de monsieur Zemmour, le traineau du Père Noël est tiré par un chameau, pour satisfaire les nouveaux autochtones depuis l’avènement du grand remplacement susnommé. Mais toujours déterminé à retarder l’inévitable, Eric Zemmoir ne perd jamais une occasion de nous alarmer sur les dérives de ce grand chamboulement qui sonnera le glas du mâle caucasien.
Le polémiste dénonce donc le racisme anti-blanc ambiant, responsable selon lui de l‘absence de neige sur les branches de nos dattiers (grand remplacement oblige, ils remplacent nos platanes le long de nos routes départementales). Malgré un nombre toujours croissant de lecteurs, il n’est pas certain que ce cri d’alarme désespéré soit suffisant pour susciter un émoi conséquent et permette d’inverser la tendance par la création d’un mot-dièsebalancetonhiverraciste (le « mot-dièse » est le terme patriote pour « hashtag » NDLR) ? Rien n’est moins sûr, sauf si tous les souchiens acceptent enfin de se donner la main et accessoirement d’acheter le nouveau bouquin de Zemmour, puisque selon ce dernier, seul la distribution à grande échelle des ses aphorismes, permettra de lutter contre le racisme anti-blanc.