Le président de la France Insoumise a été placé en garde à vue ce samedi après avoir agressé un CRS à l’aide d’un marteau et d’une faucille en hurlant « La République, c’est moi ! » sur la place de la Bastille.
Alors que plusieurs millions de personnes manifestaient dans le calme samedi à Paris, entre République et Bastille, contre la «sécurité globale», des tensions ont émergé en fin d’après-midi au croisement du boulevard Beaumarchais et de la rue du pasteur Wagner. Selon des images diffusées sur les réseaux sociaux et des journalistes présents dans le cortège, Jean-Luc Mélenchon aurait attaqué un CRS à l’aide d’un marteau et d’une faucille avant de renverser une canon-à-eau et d’utiliser des palissades et autres objets dans un chantier pour faire des barricades.
Au regard de sa qualité de personnalité politique, Jean-Luc Mélenchon encourt une peine lourde de prison, prévue par l’article 412-3 du Code Pénal qui réprime les actes de « sédition et d’incitation à l’émeute ». Le policier visé par les coups de marteau, par ailleurs syndicaliste à la CGT Police, a décidé de porter plainte contre Jean-Luc Mélenchon.